14 octobre au 1er novembre 2008

Ceux que l'on porte

Ceux que l'on porte

Texte de Andrew Dainoff

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Présenté au Théâtre Espace Go du 14 octobre au 1er novembre 2008

Ceux que l’on porte est la première pièce d’un jeune auteur américain qui ose aborder le 11 septembre et les cicatrices béantes laissées dans la ville de New York et dans l’âme de l’humanité. Quand David prend connaissance du choc et qu’il émerge de la cendre des tours et de son amour, la cendre de ses illusions et de sa jeunesse déroutée, il prend la mesure personnelle du nouvel ordre du monde. Le jazz, ses souvenirs, le pont de Brooklyn, une fuite à Rome, l’amour malade et les groupes de soutien aux victimes marqueront son parcours. La pièce d’Andrew Dainoff révèle une facette des effets de l’Amérique sur le comportement humain que le PàP n’avait pas encore abordée.

Devant la banalisation de la gravité ou l’exagération du superflu, où donc un jeune adulte peut-il trouver des routes parallèles, quand ses seuls repères affectifs s’effondrent, quand la mort frappe l’amour et l’amitié, quand la famille est derrière ou à faire, quand la vie nomade devient la seule alternative ? Au fond de lui ou autour de lui ?

Vincent-Guillaume Otis, alors qu’il était stagiaire à la mise en scène au Théâtre PàP en 2007, a précisé son envie de se saisir d’une oeuvre qui parlerait de la méfiance de sa génération face à un Occident qui change ses valeurs à chaque doute et son discours à chaque échec. Il a trouvé Ceux que l’on porte.

« Je me suis affaissé en pleine rue. J'ai senti des bras se serrer autour de ma poitrine, une tête se déposer dans mon dos - comme pour me consoler pendant que mes larmes coulaient. Après cinq minutes, comme ça, j'ai tranquillement arrêter de pleurer. Les bras m'ont libéré. J'ai essuyé la morve pis les larmes que j'avais encore dans le visage, je me suis retourné pour remercier les bras qui m'avaient serré, mais ils étaient plus là. J'ai regardé d'un côté pis de l'autre de la rue, mais ça aurait pu être n'importe qui, ou n'importe quoi. »

Texte:
Andrew Dainoff

Mise en scène:
Vincent-Guillaume Otis

Traduction:
David Laurin

Assistance à la mise en scène et régie:
Stéphanie Capistran-Lalonde

Scénographie / Accessoires / Costumes:
Marc Senécal

Assistance aux costumes:
Hélène Ewing

Éclairages:
Erwann Bernard

Musique:
Philippe Brault

Maquillages:
Angelo Barsetti

Graphisme:
Lino / Épicentre

Relations de presse:
Valérie Grig

Photographe:
Dominique Chartrand

Direction technique:
Simon Cloutier

Direction de production:
Catherine La Frenière

Avec:
Félix Beaulieu-Duchesneau
Anne-Élisabeth Bossé
Philippe Brault
Simon Cloutier

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