LA ROBE DE MARIÉE DE GISÈLE SCHMIDT

du 21 mars au 15 avril 2006 à ESPACE GO

Texte et mise en scène Julie Vincent

Direction artistique Claude Poissant

Une coproduction du Théâtre PÀP et de Singulier Pluriel

Avec Éric Cabana ~ Jacinthe Laguë Paul Savoie ~ Julie Vincent

Scénographie, costumes et accessoires Geneviève Lizotte ~  Musique Michel Smith ~ Éclairages François Roupinian ~ Maquillages et coiffure Angelo Barsetti ~ Assistance à la mise en scène et régie Karine Lapierre ~ Direction technique Olivier Girard ~ Direction de production Catherine La Frenière

À la fin de sa vie, la comédienne Gisèle Schmidt devient, pour toute une équipe de création, une fée, une boussole. La grande dame avait confié à Julie, un soir, dans une coulisse de théâtre : « J’aurais donné toute ma carrière pour vivre une grande histoire d’amour ». Ainsi, tirée de la rêverie amoureuse de Gisèle, une robe de mariée voyage d’un pays à l’autre et se transforme six fois sur une période d’à peu près trente ans. Ce n’est pas une biographie de Gisèle. Ce sont des petites nouvelles en forme de théâtre inventées pour elle et pour défier le temps. Histoires d’amour coup de foudre, les six voyages de La robe de mariée de Gisèle Schmidt sont autant de rêvasseries sensuelles que d’aventures crues, passionnelles et sans regret.

« L’autre jour, je suis partie. Je regardais les nouvelles sur la guerre. Il pleuvait. Et je suis morte, je crois. Je crois que c’est ça. Je me suis réveillée vingt-quatre heures plus tard. Le poste de télé était encore allumé. Il y avait un match de soccer. C’était une toute autre journée. De mon balcon, je voyais des outardes dans le soleil. Un ballon a bondi dans mon salon. Je suis morte et je suis revenue. » -Gisèle Schmidt

Comédienne, dramaturge, et enseignante, Julie Vincent a joué dans une dizaine de films. Actrice polyvalente, on la retrouve au théâtre entre autres dans Ducharme, Garneau, Gauvreau, Molière, Shaw, Shakespeare et Tremblay. Julie Vincent est l’auteure de Noir de monde. Elle travaille actuellement à l’écriture de sa nouvelle pièce Le portier de la gare Windsor.

Crédit photo : Julie Artacho