Texte David Paquet ~ Mise en scène Patrice Dubois
Avec Antoine Bertrand ~ Jean-Pascal Fournier ~ Marika Lhoumeau ~ Dominique Quesnel ~ Geneviève Schmidt
Scénographie Nathalie Trépanier ~ Costumes Julie Breton ~ Éclairages André Rioux ~ Musique Pascal Robitaille ~ Maquillages Florence Cornet ~ Accessoires David Ouellet ~ Assistance à la mise en scène, direction de production et régie Catherine La Frenière ~ Direction technique Simon Cloutier
Quand ni la psychologie ni l’onirisme ni même le dépanneur du coin ne viennent plus à notre secours, naissent les fables. Voici celle – amorale et aguichante – de Noémie, Théodore, Cassandre, Suzanne et Sylvain. Un anniversaire cherche la fête, le délire se loge dans l’envie de se reproduire, la solitude s’embarrasse des autres. Porc-épic montre dans son état naturel un bestiaire drôlatique en quête de rêve et de bonheur.
Une scénographie sculptée de toutes pièces dans la matière recyclée, dans des objets trouvés, réutilisés, sauvés des poubelles. Des personnages eux-mêmes rejetés, repris, esseulés, mendiant le sens de la vie. Un texte noir ou coloré, jamais gris. Une comédie urbaine, un boulevard moderne. Une mise en scène qui réunit des concepteurs et des acteurs qui aiment s’aventurer hors piste, là où se cache cet animal étrange et pacifique qui, pour se protéger des autres, use de milliers d’épines acérées. Dans cette ère où le bonheur se magasine, se mérite, se dissèque dans les bureaux de psys, Porc-épic s’offre comme un bouquet de fleurs en plastique. Il ne fane jamais et donne à rêver quand même.
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en 2006, David Paquet voit sa pièce de finissant Porc-épic créée en de nombreux lieux : à Montréal, ainsi qu’en Belgique (décembre 09), en Allemagne, au Mexique et en Autriche. Il a participé en juillet 2008 au Séminaire international d’auteurs émergents de la Sala Beckett, à Barcelone. Lauréate de la 6e édition du concours Le Théâtre jeune public et la relève, sa pièce pour adolescents 2 h 14 AM/FM sera créée sur les planches de la Maison Théâtre en janvier 2010, dans une mise en scène de Claude Poissant.